Toutes les municipalités longeant un cours d’eau d’une certaine importance ont eu leur histoire de passeurs ou traversiers. Les ponts étaient rares et l’utilisation des traversiers était le meilleur moyen de se transporter d’une rive à l’autre. Dans les procès-verbaux étudiés, l’appellation du mot « passeur » est inscrite sous le mot « traversier ». Nous retrouvons cette appellation dans la majorité des lignes qui suivent, particulièrement dans la partie détaillée de ce secteur d’étude.

Dès 1855, le conseil demande aux traversiers de prendre une licence auprès de la municipalité. Le coût de la licence est la somme de 5 $.

Durant la période étudiée, plusieurs règlements sont homologués pour permettre une meilleure gestion des dispositions du règlement suivant les modalités du temps.

Ces règlements établissent graduellement le coût du service suivant différentes catégories de clientèles.

Souvent, ces règlements se conforment à ceux homologués par la municipalité de Saint-Charles.

Des inspecteurs sont nommés par chacune des municipalités pour visiter les barques et s’assurer que le traversier est conforme aux normes des règlements municipaux et fédéraux.

Il existe encore un traversier entre Saint-Marc et Saint-Charles. La demande est moins forte qu’autrefois puisque deux ponts traversent la rivière dans la municipalité voisine la ville de Beloeil.

Vous trouverez plus de détails : TRAVERSIER législation (format PDF)

Sources : Procès-verbaux de la corporation

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Publication 25 février 2011

Modification : novembre 2016