Allocution de Denise Pétrin Laflamme

Ma vie à l’école dans les années 1950-60

À l'occasion du 20e anniversaire

 


 J’avais 6 ans bien comptés quand je suis entrée dans ce grand bâtiment en briques rouges de 3 étages à l’époque, surmonté d’un petit clocher et qu’on appelait le Couvent des Sœurs St-Joseph.

Plusieurs matières nous y étaient enseignées : le catéchisme et l'Histoire sainte bien sûr, géographie, histoire du Canada, français, composition, analyse de grammaire, dictée, arithmétique, table de calcul, bienséance, hygiène et dessin.

 Les classes commençaient à 9 hres pour se terminer à 4 hres. Nous portions le costume demandé par les Sœurs soit : tunique et collerette bleu marin avec une médaille de St-Joseph accrochée à un ruban blanc qui pendait sur la collerette autour d’un collet blanc. Sous la tunique, une blouse blanche qui devait être immaculée, chaque jour; quand les quatre petites Pétrin étaient au Couvent ensemble, ma mère nous avait cousu chacune 5 blouses blanches. Je vous laisse imaginer 20 blouses étendues sur la corde à linge, en été comme en hiver… Une ceinture blanche soulignait la taille. Des bas noirs en coton épais, que nous portions été comme hiver, dans des souliers noirs en cuir patent complétaient le tout.

 Les garçons portaient le blazer bleu marin, sur un pantalon gris. Sur la poche à gauche, un blason sur lequel on lisait : SJ SH (St-Joseph, St-Hyacinthe); autour du cou, un nœud papillon bleu marin.

 Au Couvent, les Sœurs dispensaient l’enseignement jusqu’en 11e année. Et j’ai fait les 11 années; j’aimais tellement l’étude.

Évidemment, beaucoup de religieuses nous ont fait l’école comme on disait dans le temps : certains se souviennent peut-être de sr Madeleine de Sion, Sr Jeanne de France, Sr Bernadette de Nevers, sr Joseph du Sacré-Cœur, sr Jeanne des Anges, sr Marianne de Jésus, la très controversée Sr St-Philippe et bien d’autres; et aussi de 2 laïques : Mme Jeannine Daigle, et Mme Jean Mahy.

Soeur Jeanne des Anges

Soeur Jeanne des Anges

Élèves 1956

 C’était le bon temps, le temps de la jeunesse insouciante, notre jeunesse. Nos parents nous disaient souvent : profitez-en, c’est votre plus beau temps! Pas sûr qu’on y croyait………..

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Publication : octobre 2013